De quoi parle-t-on ?

Certaines personnes, à toute heure de la journée, se sentent fatiguées peu importe leur durée de sommeil ou leur alimention. Divers mots sont employés pour nommer ce syndrome : Encéphalomyélite myalgique, syndrome de fatigue chronique, maladie de l’intolérance à l’effort,…

Ce trouble se manifeste par un ensemble de critères récurrents chez un groupe de patients sans que ceux-ci ne correspondent au diagnostic d’une maladie précise : Fatigue invalidante, malaise post-effort (physique, intellectuel, émotionnel ...), brouillard cérébral, troubles cognitifs, difficultés à respirer, palpitations, vertiges, douleurs dans la gorge, courbatures, ganglions qui gonflent et dégonflent, etc.

Êtes-vous concerné par la fatigue chronique ?

Si vous vous sentez épuisés en permanence, consultez votre médecin pour effectuer les examens adaptés. L’absence de marqueurs biologiques connus qui permettraient de poser un diagnostic conduit certains professionnels de santé à parler d’une maladie psychosomatique. Toutefois, l’imagerie fonctionnelle cérébrale permet de caractériser l’état de fatigue et un dosage sanguin permet de révéler un taux d’acide lactique élevé. Récemment, l’hôpital Henri Mondor, en région parisienne, s’est doté d’un outil d’imagerie fonctionnelle qui associe IRM et exploration nucléaire par des marqueurs du cycle de production d’énergie des cellules. Cet outil de pointe permet de mettre en évidence une dysfonction de la production d’énergie cellulaire alors même que l’IRM montre une structure tissulaire normale.

Comment définir la frontière entre une fatigue normale et chronique ?

Dans le cas d’une fatigue habituelle, le sommeil fini au bout de plusieurs nuits ou siestes à être réparateur. La récupération physique et psychique est sans ambiguïté au fil des jours. La fatigue chronique, elle, altère les fonctions exécutives du cerveau ; celles qui permettent d’organiser le fonctionnement du cerveau et notre interaction avec notre environnement. Le sommeil ne suffit pas à la récupération et la fatigue s’accentue au fil des jours. La personne est de moins en moins capable de réaliser en autonomie les tâches de la vie courante : se laver, monter/descendre des escaliers … elle se voit de plus en plus contrainte de rester allongée, ce qui réduit ses relations sociales et sa capacité à maintenir une vie professionnelle.

Quelques pistes pour soutenir/prévenir les états de fatigue chronique :

• Manger suivant les principes de la chrononutrition, avec un petit-déjeuner gras et protéiné soutiendra vos fonctions de production d’énergie.
• Augmenter sa consommation de poissons gras, riches en omégas 3 de type EPA/DHA. Ces omégas 3 vont réduire l’inflammation dans les tissus et améliorer la qualité de la circulation sanguine (oxygénation des tissus) et l’efficacité du système nerveux (tonus physique et intellectuel).
• Augmenter sa consommation d’aliments minéralisant comme l’ortie, les fruits de mer …
• Augmenter sa consommation en aliments riches en antioxydants qui vont améliorer le rendement de production d’énergie dans les cellules du corps. Ce qui aura un impact direct sur la réduction de l’état de fatigue.

Prévenir vous propose une lecture :

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/asthenie-fatigue/definition-symptomes-causes

https://www.inserm.fr/c-est-quoi/batterie-defectueuse-cest-quoi-la-fatigue-chronique/